Aridité séculaire de mon Cœur endurci Adieu! Un sang tout nouveau emplit mes veines,
Et ma bouche soudainement humectée dessine un sourire radieux, un large déversoir d'amour,
Qui dans ses flots, les fracas de ma longue et douloureuse solitude, éloigne, entraîne,
Pour que loin dans les commissures de l'oubli, s'enterre à jamais leur bruit sourd.
"OH; ciel clément, de quelle oasis miraculeuse, ces eaux de grâce divine me parviennent?"
Et le ciel on riant: "n'as-tu jamais porté ton regard sur moi? J'arrose, j'irrigue, je suis l'illustre fontaine",
Et je dis: "mes os souvent trempés par tes averses connaissent bien la noblesse de tes pluies diluviennes,
Mais mes yeux n'ont jamais contemplé que la rosée et ses longues étreintes sur les cyclamens";
Et le ciel furieux: "jamais rien ne voilera tes regards de moi, car je suis la source unique, la souveraine,
Autour de moi toutes les roses du monde, les fleuves, les rivières gravitent, se prosternent".
Et je dis: "j'ai juré de ne voir que la rosée, car c'est sans les yeux de mon amour que langoureusement s'égrainent,
Ses perles rares, pour que dans l'éclat de leur pupilles disparaissent toutes mes peines".
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Veröffentlicht auf e-Stories.org am 14.09.2012.
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