Cruelle peur qui nous enchaine
Dis-nous où tu nous entraines ?
Nous étions un peuple de braves
Tu as fait de nous des esclaves
Chaque jour, nous plions l’échine
Ce sont nos rêves qu’on assassine
Nul ne peut relever haut la tête
Où l’on est, l’arbitraire nous guette
Jadis, l’espoir était en nous encore
Aujourd’hui, on nous gave de mort
Notre dignité est souvent piétinée
Au nom d’idées folles et surannées
On vole le pain de nos petits enfants
Ainsi que leurs sourires innocents
On nous vole nos filles, nos femmes
On nous viole aussi bien nos âmes
Louange à la belle peur toute maudite
C’est la seule chose si bien prescrite
L’obscurité fait bien trembler le jour
Et la haine le fait aussi avec l’amour
Nos tyrans nous bâtissent nos enfers
Et nous, nous les appelons « frères »
A ces nantis ira la belle vie d’éden
A nous roturiers, il reste les peines
Chourar Said
Alle Rechte an diesem Beitrag liegen beim Autoren. Der Beitrag wurde auf e-Stories.org vom Autor eingeschickt Said Chourar.
Veröffentlicht auf e-Stories.org am 17.05.2011.
Vorheriger Titel Nächster Titel
Mehr aus der Kategorie "Politik & Gesellschaft" (Gedichte in französischer Sprache)
Weitere Beiträge von Said Chourar
Hat Dir dieser Beitrag gefallen?
Dann schau Dir doch mal diese Vorschläge an: