Patrice Faubert
Chamaille, culturalité, agentivité
Je ne suis que les autres
Tu n'es que les autres
Il n'est que les autres
Elle n'est que les autres
Vous n'êtes que les autres
Nous ne sommes que les autres
Ils ou elles ne sont que les autres
Mais cela fait un autre
Mais cela fait une autre
Ils elles sont
Derrière nos portes
Devant nos portes
Et leurs fardeaux
Et bien, on les porte
Mets-en, comme l'on dit au Québec
Et je ne niaise personne du bec
Ce qui fait
Que l'on en voit partout les effets
Du les pauvres avec les pauvres
Du les riches avec les riches
Car il y a surtout des autres, pauvres
Car il y a moins des autres, les riches
Riches, comme on le sait, qui détruisent la planète
Et selon que vous serez fille de ou fils de
Ou fils de rien de, ou fille de rien de !
Il n'y aurait nul besoin d'un Bourdieu
Si nous savions vraiment ouvrir nos yeux
Il n'y aurait nul besoin de l'idée consolatrice, d'un dieu
Si tout se faisait dans l'harmonieux
Toute agentivité
Sur son passage, pouvant tout percoler
Tabula rasa de tout un chialage
Mais hélas tout y fait ancrage
Dire les mêmes choses
Avec des mots différents
Ne pas dire les mêmes choses
Avec des mots qui reviennent souvent
Mais elle est comme infinie, la concrétude
Et dans elle, ne peut s'instituer, cependant, aucune certitude
Ainsi du football féminin
Qui fut, à ses débuts, interdit dans bien des pays
Et cela n'est pas si lointain
Fin 1894, " British Ladies FC "
Premier club de football féminin
Pas que pour le football, le reste aussi, c'est certain
Quand tout est d'une effarante diversité
Mais castrée par toute une idiote culturalité
Car en rien il n'existe une réelle linéarité
Ainsi, l'on ne change pas de sujet
Car tout se reliant et même dans un grand éloignement
De la parité en physique comme au psychologique
Stress hydrique pour les plantes
Stress psychique
Pour les animaux humains
Pour les animaux non-humains
Stress étant en fait l'abrégé de la réaction
Réaction organique à l'agression
Ou de l'inhibition de l'action
Et si l'on savait vraiment
Comme donc si on le vivait vraiment
Toutes les guerres, conflits, génocides, tragédies
Nous pourrions en mourir, déconfits
Avec celles du quotidien, que l'on oublie
France
En vingt ans
21000 morts et mortes au travail
13,5 millions de personnes blessées
Rien que le BTP, quatre mille personnes décédées
Les gens intérimaires étant les plus touchés
Les pyréthrinoïdes du boulot
Qui rendent malades du ciboulot
Ils sont bien cachés ces zoos
Esclavage salarié du tout faux
Zoos déjà présents dans l'Antiquité
Du symbole de domination
Du symbole de victoire
Collection d'objets
Jusqu'en 1950, indéniables faits
Zoos du monde entier
Avec jadis du zoo humain
Et toujours du zoo non-humain !
80 pour cent des animaux y mourant
La première année, c'est navrant
Parents d'animaux capturés
Ayant été tués
Puis, tout est théâtralisé
Visiteurs et visiteuses en complicité
Avec un ennui délétère, mortifère
Pour les bestioles diverses et les mammifères
Maladies et de la grande mortalité
Certes
Cela était surtout pour hier
Avec de la dépression qui dégénère
Comme jadis pour les zoos humains
De nos jours, cela a pu, un peu, s'améliorer
Déjà, toutes les guerres
Beaucoup, beaucoup, millions d'animaux non-humains
Sans aucune hésitation, les tuèrent
Autant, voire plus, que les animaux humains, leurs frères
Tout est mélangé dans les collections
Des horreurs et là, sans contrefaçon
Comme des vins coupés avec des vins algériens
La vigne ayant su y faire le copain copain
Il fallait y ajouter des degrés
Mais cela finit en du grand vilain
Dans ce monde du tout stérilisé
Car en tout, tout y est politisé
Quand tout est de l'esclavage salarié
Certes, plus ou moins bien rémunéré !
Patrice Faubert ( 2025 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )
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Veröffentlicht auf e-Stories.org am 26.06.2025.