Ainsi
Nous ne sommes que des moi
Ainsi
Nous ne sommes que des soi
Et avec un s aspiré, cela va de soi
Chacun et chacune
Avec sa valise de moi
Avec sa valise de soi
Un moi de tous les jours
Un moi selon les occasions
Qui fait la larronne ou le larron
Un moi pour les congés payés
Un moi pour les manifestations
Un moi pour le travail
Un moi pour la sexualité
Un moi pour cela ou pour ceci
Un moi pour elle ou pour lui
Forcément
Quant tout fonctionne dans la séparation
Quant tout s'organise dans les compétitions
Et TOUT est séparation et donc compétition
Compétition de la séparation
Séparation de la compétition
Donc
Une valise pleine de moi
Pleine de soi
Ce moi mais au pluriel
Ce soi mais au pluriel
C'est comme un vêtement
C'est comme un parement
Un soi de tous les jours
Un soi pour faire sa cour
Un soi pour les jours de repos
Un soi pour son chez soi
Un soi pour du gentil ou du salaud
Un soi familial, un soi qui va faire son tour
Des tas de moi et de soi
Pour un seul moi ou un seul soi !
Une sorte d'ADN sédimentaire
Ce terme ADN, employé à tort et à travers
Il y a certes beaucoup de porosité
Dans le métaphorique même usité
Peu ou prou, toujours dans la culturalité
Quand à chaque seconde
Le capital nous digresse
La marchandise nous agresse
La société bien plus redoutable que la tigresse
Il y a de quoi péter un câble
Et pour tous et toutes, elle y est mise, la table
Comme dans le film de 1993 " Chute libre "
Dans un monde engrammé où rien n'est libre
Tout y étant menotté
Tout y étant enchaîné
De tous nos moi avec un s
De tous nos soi avec un s
Avec des panoplies bien aliénées
Tout y étant du commissariat
Et avec peu du courroux, du consommariat
1916, Memphis, USA
Naissance de la grande distribution
Accentuant toutes les diverses pollutions
1962, " Le printemps silencieux " de feu ( 1907 - 1964 ) Rachel Carson
Il faudrait cryptobiose de décontamination
Mais notre planète n'en sait plus la régulation !
Avec aussi du virus d'outre-espace
Tout pouvant contaminer tout
De nos matériaux amenés sur des satellites
Des planètes, que nous contaminons, de suite
Et ce sont nos biologies diverses que nous y retrouverons
C'était pas la peine, et sur la Terre, restons
Le vivant étant forcément du contaminant
De la mort, de la vie, et se décontaminant
Tout moi, tout soi, y étant mutant
Votre moi du dimanche
Votre moi de toute la semaine
Mais c'est comme dans une prison
Le monde a perdu la raison
France, premier mars 2025
82152 personnes en prison
Pour 62359 places en rang d'oignon
Avec nos informations conditionnantes
De la drogue légale bien décérébrante
Comme du mancozèbe et de l'azoxystrobine
Pour le pommier du tout pollué
Puis, comme pour tout, bien calibré, bien uniformisé
Présentant bien, de tout ce qui se boit ou se mange
De l'industrialisé comme de l'impensé
Quand ainsi le fer devient liquide, à 4100 degrés
Et qu'il y a cinq mille minéraux sous la Terre
Il y a aussi d'anciens océans sous la Terre
Nous savons si peu sur le dispendieux
Des énergies, et l'ignorance crée tous les dieux !
Patrice Faubert ( 2025 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )
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Veröffentlicht auf e-Stories.org am 04.06.2025.
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