Patrice Faubert

Cooptation des aberrations

TTX, tétrodotoxine, 1909, du fugu, des poissons tétraodons
99,99 pour cent, à Haïti, le processus de zombification
Congo, zombi fantôme de l'enfant mort
Finalement, sorcellerie psychique du capital, en mauvais sort
De la vie précarisée en mondialisation zombification
Avec les irruptions de diverses illusions de compensation
Croyances, idéologies, faux espoirs, religions
Maintenant, plus encore qu'hier
Le capital virant au plus réactionnaire
Il faudrait avoir un ordinateur
Il faudrait avoir une imprimante
Pour aspirer à l'obtention des diverses allocations
Fausse compassion, piètre charité, et par numérisation
Et vous n'aurez plus rien, sinon
Et il faut encore payer pour tout faire installer
Il faut déjà être assez riche
Pour avoir accès aux petits secours des pauvres
La personne pauvre n'ayant pas le matériel
C'est le moins pauvre qui s'en fait la part belle
Le pauvre n'aura plus accès à de numériques droits
De toutes façons, seule la richesse a des droits
Logique de la sélection par le pire
Ainsi, dans tout gouvernement, les plus salauds, les plus crétins
Les pires salaudes, les pires méprisantes, au tout souverain
Gestionnaires du désastre, mafias, crétins et crétines
Après moi le déluge, comme devise mutine
Leurs gueules sont horribles et répugnantes
Une envie de les vomir, partout, prégnante
Pas suffisamment de sexe au lit
Cela fait du refoulé en monstruosité, de la mort, sans vie
Pas étonnant
Si tant et tant de gens laissent tout tomber
Et n'ont plus aucune aide, tout devenant trop compliqué
Par des technocrates sans âme, tout est bien étudié
Toute une crapulerie affichée, mais encore, hélas, respectée
Il y a encore quelques décennies
Des gens auraient voulu prendre des fusils
Faire feu, sur ordures, fumiers, toute une j'enfoutrerie
De toute une cooptation télévisuelle et médiatique
Avec aussi, des politiques, des artistes, des scientifiques
Népotisme familial, oligarchie ploutocratique !
Tout un accaparement  incestueux, en monopole
D'une fonction l'autre, et en changeant de rôle
Du spectaculaire intégré en saga de famille
Le père, la mère, le cousin, la cousine, garçons et filles
Tout cela commanditaire de toute une organisation
Comme de l'héritage sans dispense, reproduction en succession
De chaque pays avec sa propre légifération en imitation
Avec donc
Le riche se croyant privé de rien
En fait, du néant et du vain
Car, comme le chantait, et si bien
Feu ( 1916 - 1993 ) l'immense Léo Ferré " Il n'y a plus rien "
Déjà en son temps, et ce rien
On vous le laisse !
Il fut en poésie chantée, ce que fut en guerrier
Feu ( vers 1330 - 1359 ) Ferret ou le Grand Ferré
Et puis, les gens ne se révoltent plus vraiment
De défaite en défaite, tout y devenant lassant
Sauf, quand, il n'y a plus rien à bouffer
Souvent, l'Histoire est là, pour le prouver
Même si l'on ne sait vraiment rien reconstituer
Avec un savoir-faire oublié ou trop daté
Combats, armes, rituels, et le quotidien, comme de l'inexpliqué
Mais, le peu ou le beaucoup, que l'on a
Ce que l'on s'imagine, l'on y tient trop, voilà
Ainsi, de la sexualité redevenue taboue
Pour la pauvreté, tout s'y échoue
Le sexe de la femme est cadenassé
Avec entre ses cuisses, oh hisse, un cadenas
L'argent, le prestige, le baratin, pouvant l'ouvrir, voilà
Parfois la jeunesse, et encore, tout étant codifié ainsi, pouah
Généralisation au cas par cas
Comme pour ordinateurs et imprimantes
Qui sont conçus par des cérébralités démentes
Tout étant dans l'explication chancelante
De A à Z et d'un même tenant
L'on ne peut s'étonner, ainsi, tout se confondant
Chaque code renvoyant à un autre code
Chaque service renvoyant à un autre service
Avec tout un fonctionnement de l'aberré et du vice
Et en suite
Sans hélas, l'éloge de la fuite
En France, paradis des chasseurs, les droites en rite
Cinq cent mille renards sont tués
Et ce chaque année
Le renard vivant vingt ans en captivité
Et cinq ans en liberté très surveillée
1824
Une année qui devrait nous interloquer
Première théorisation de l'effet de serre
Annonçant tout un illimitisme de l'incompétence
De toute une technologie qui nous y danse
Et puis les mots pour dénoncer les absurdités
Par des hiérarchies et des pouvoirs sont capturés et confisqués
Donc, repris, réutilisés, réadaptés, aux usages de la société
Pour que toutes les inhumanités puissent coïter
Le capital sait y faire son marché
Les opinions devenant le marché
Les idées devenant le marché
Les identités devenant le marché
Tout y est chiné et surtout récupéré
Le marché de la contestation
Celui qui passe en divertissement à la télévision
Du capital munificent en son hégémonie
Le conditionnement de la fausse diversité, il est cloné, en suprématie
Le clonage psychologique des conditions en pugnacité
Et si la Terre doit peser
Six ronnagrammes
Vingt sept zéros derrière en gamme
La bêtise humaine l'alourdit d'autant plus
Ma bêtise, ta bêtise, sa bêtise, synecdoque du surplus
585
Concile de Mâcon
L'église et sa tradition
Le couple en même lit, ô fornication
Dormir ensemble en obligation
Mais, là, sans plaisir et pour la procréation
Tout s'assemblant, finalement,  avec ou sans dérivation !
 
Patrice Faubert ( 2023 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )

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Veröffentlicht auf e-Stories.org am 03.02.2023.

 
 

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