Patrice Faubert

Diarisme de l'artilect

Tirez la bobinette
Et la chevillette cherra
Dîtes-moi comment vous me voyez
Je vous dirais qui vous êtes
Brûler ou publier
M'écrivit ( née en 1941 ) Alice Debord
En me renvoyant un manuscrit
Fort mauvais, et qui maintenant, dort
J'ai effectivement été pyromane
A mon écriture monomane
Mais dans ma cervelle grenier
D'anciens textes, je sus préserver
Et voici l'écriture électronique
Qui soulève sa jupe impudique
Petit à petit, je la livre au public
La sérénité de n'être jamais un classique
A chaque instant
Je voyage dans le temps
J'ai dix ans, j'ai vingt ans
J'ai quarante ans, j'ai soixante ans
Le plus grand des secrets
Est de n'avoir aucun secret
Ce qui devient finalement le vrai secret
Je ne fais pas l'apologie
De la pauvreté
Je ne fais pas l'apologie
De la richesse
C'est une seule et même aliénation
Il n'y a pas opposition mais fusion
La plus grande
Des drogues
C'est l'addiction sexuelle
Au fond, la plus naturelle
Mais il y faut
Soit de l'argent
Soit du temps
Ce qui dans notre système marchand
Revient au même chant
L'argent qui fait le gagnant
La dèche qui fait le perdant
Comme ( né en 1951 ) Charles Graf, ex-boxeur, ancien délinquant
Champion ( 1985 ) de boxe poids lourd
Et qui perdit son titre, sur un mauvais tour
Il fit de la prison, s'y cultiva
Corps et physique, grâce à ( né en 1951 ) Peter-Jünger Book, qui l'y incita
Un ancien terroriste, réussit, là, où l'administration pénitentiaire, échoua
Puis son titre injustement perdu
Par un boxeur honnête ( né en 1962 ) Thomas Classen, lui fut rendu
La mafia ne peut rien
Contre le symbolique
Qui a eu une réalité physique
Et qui devient la vérité historique
Si nous avalons
De la nourriture sans la mâcher
Difficile en est la digestion
Cela est pareil pour l'imagination
De tout ce qui paraît à la télévision
Tout nous est imposé de l'extérieur
Et tout meurt dans notre for intérieur
L'imagination a besoin d'une image
Qui à l'imagination est un tapage
La stimulation de l'imagination
N'est que l'imagination de la stimulation
Si un documentaire peut produire de la réflexion
Toute fiction appauvrit l'imagination
Elle est une nourriture vite avalée
Jamais vraiment digérée, vite oubliée
La lecture seule attise l'imaginaire
Comme faire des choses, sans aucun intermédiaire
L'instinct sexuel
Est castré dès la naissance
Sinon, belles ou pas belles
Sinon, beaux ou pas beaux
Face à face, dos à dos
Dans la rue, partout, de la sensualité, une kermesse
Pas comme les déodorants
Pour estomper les phéromones
Pour de l'acte sexuel, faire l'aumône
Et ainsi se faire la guerre, méchant, impuissant
Notre adresse
C'est la planète Terre
Où toute femme est notre mère
Où toute femme est notre soeur
Où toute femme est notre fille
Pour un homme
Où tout homme
Est notre père
Où tout homme
Est notre frère
Où tout homme
Est notre fils
Pour une femme
Mais il faut une conscience global
Mais il faut un partage total
C'est le contraire de l'utopie
L'utopie c'est le capitalisme
De croire au bien-être, à cette alchimie
Dans les inégalités, les injustices, le fascisme
D'avoir le ventre plein
Quand l'autre a le ventre vide
D'avoir le regard serein
Quand l'autre a les yeux éteints
Toutes les larmes
Accumulées, sur des milliers d'années
Toutes les peines
Du passé, qui brisent nos âmes
La Terre est un corps humain
Elle rit, elle pleure, elle va, elle vient
Tout est toujours en décalage
Et cela nous met dans une cage
Où c'est trop tôt
Où c'est trop tard
La notion de propriété nous égare
Puis la mort vient, avec sa faux
La lucidité se fait chanter
Comptine, par la sensibilité
Hélas, souvent affiliée à la moralité
L'esprit qui serait délivré
De la souffrance et de ses ténèbres
Une vallée de larmes, pourrait traverser
Et rester vierge de toute égratignure
Depuis 1971, la lutte contre la drogue
Est une drôle de morgue
Mille milliards de dollars
45 millions de personnes arrêtées
L'étatisme de la drogue
La drogue de l'étatisme
Cela nourrit la carcéralité
Pour le capitalisme, c'est un marché
Plus le moindre larcin
Et le capitalisme n'est plus rien
Il produit ce qui le fait vivre
Et à sa justice, il livre
Le capitalisme est un délinquant
A tout ce qui est vivant
Sa police a besoin du crime
Son armée est sa firme
C'est le capital qui filme
Toujours des prétextes, des maximes
Pas contre les chinois
Mais c'est l'opium
Pas contre les noirs
Mais c'est la cocaïne
Pas contre les mexicains
Mais c'est la marijuana
Le prétexte social
Qui scotomise la maxime raciale
Tout attachement est une aliénation
L'aliénation de l'attachement
Au sexe, à la famille, à des idées, à un pays
A des meubles, à une région, à des biens, à une idéologie
A des enfants, à des parents, à des souhaits, à des amis
A des souvenirs, à des projets, à l'argent, à une patrie
A l'espoir, au désespoir, à la haine, aux gémonies
A tout ce qui aurait pu être
Et qui à nos vies fut traître
De cette prison
Personne ne peut sortir
De cette prison
Pour personne, aucun avenir
Moi, toi, eux, elles, lui
De mauvaises cartes, une mauvaise partie
L'être humain
A la femme, à l'homme, à l'enfant, est un spadassin
Toujours s'expliquer
Se définir, se justifier
Métier, âge, profession ?
Goûts , maladies, passions ?
Diplômes, instruction, obligations ?
Mariage, célibat, séparation ?
Voilà notre relation
Toute imbue de domination
Moi, toi, eux, elles, lui
Tout ce qui est défini
Est le contraire de la vie
Les bons comptes
Ne font pas les bons amis
Les bons comptes
Ne font que des bons comptables
Comme me le disait, d'un ton aimable
Pierre, un jeune copain vendéen
A qui je rends ce bien
Pas de quoi se vexer
C'est la stricte vérité
 
Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway/.fr "

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Veröffentlicht auf e-Stories.org am 09.10.2016.

 
 

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