Patrice Faubert

Paraphysique du capital abîme spectacularisé

" Je me suis regardé le nombril, qui brille, qui brille, et puis de ce nombril, j'ai fait du blablabla, voilà, blablabla... "

( Interprétation laboritienne de toute écriture )
 
Hélas ou tant mieux
La plupart des gens, font le job, jeunes ou vieux
Ne soyons pas snobs
Cela fait la vie courante qui nous lobe
Quand une pipe
N'est depuis longtemps, plus une pipe
La politique
Ne fait plus de politique
Sauf pour les tartufes
L'extrême droite
Est toujours d'extrême droite
Sauf pour les tartufes
La droite
Est toujours de droite
Sauf pour les tartufes
Mais l'extrême gauche
N'est plus d'extrême gauche
Et là, c'est vrai
Mais la gauche
N'est plus de gauche
Et là, c'est vrai
Plus que des droites, certes, divisées
Sachant tout de même, quand il le faut, s'unifier
Le moi
N'est plus le moi
Le toi
N'est plus le toi
Le elle
N'est plus le elle
Le il
N'est plus le il
Les opinions sont sans courage
Le carnaval du capital fait son carnage
Sans s'en rendre compte, l'on y nage
Tous et toutes dans nos cages
Fragmentation de la nazification
Nazification de la fragmentation
Les idées mortes de la robotisation
Décomplexée est toute récupération
Les bourgeoisies et l'art de tout contrôler
Consensus de la droitisation
Consensus de la concussion
Micropolluants, macropolluants, dans la raison !
De la fausse révolution
Toujours couvée en prévision
Elle est déjà programmée
Pour, quoi qu'il arrive, ou puisse arriver
Avec du discours logique pour la faire échouer
De nouveaux dominants
De nouvelles dominantes
Pour en prendre la tête
Les quelques vraies révolutions
Et non le coup d'Etat ou changement de régime
Quand jamais, la tyrannie, on l'élimine
Donc, révolutions révolutionnaires
Et non, révolutions statutaires
Inachevées, empêchées, retournées, massacrées
Trahies, oubliées, falsifiées, récupérées
Par des saloperies de politiciens, voilà
Par des saloperies de politiciennes, voilà
Dès l'école, toute une fabrique
Dans le ventre des mères, déjà cette colique
Real Humans, dès maintenant, tout électronique
Robots humains
Robots, animaux non-humains
De l'électricité cérébrale
De l'électricité nucléaire
C'est du cent kilomètres de l'atmosphère
Tout cela s'engrammant du même air
Tout programme
Lui-même programmé
Par sa programmeuse ou son programmeur
Et ceci à l'infini
Dix puissance 500, faux fini
Déterminismes et automatismes
Automatisants et détermininants, comme holisme
Le savoir ou ne pas le savoir
Se voiler la face, n'évitant pas les déboires
Par-delà le tout croire !
Tout se passant trop vite à notre échelle de temps
L'on s'en rend compte
Et jamais, de solde de tout compte
L'on perd sa famille, ses parents, des amitiés
Du temps psychologique qui peut se mesurer
C'est quoi le temps ?
Avoir mal aux dents ?
Boire le sexe d'une dame ?
Téter les seins d'une femme ?
Ou tous les organes
Selon les sexes, envies, fantasmes, arcanes
Vomir, se réjouir, souffrir
S'aimer, se défiler, se rater, se détester, se mépriser
Et puis, de toutes façons, mourir !
En consolation
L'on peut tout vivre ou revivre par l'imagination
Mais pas touche dans l'incarnation
L'on a pas vraiment l'affaire en main
Le destin des probabilités
Les probabilités de la destinée
De la multivectorialité, de la multifactorialité
Tout cela, que nous, du plus malin
En fait
Toutes les déterminations de l'indétermination
L'indétermination de toutes les déterminations
Monsieur
C'est de la merde que vous faites
Je le sais, madame ou monsieur
Sur le pot, je fais tous les jours
Et ce, au moins, sans aucune cour
Inclassable, irrécupérable, à vos amours
Et puis
Tout part, tout arrive, tout s'évanouit
De vos enfers ou de vos paradis
Tout se fait et tout se défait
Dans la prison des automatisants
Dans la prison des déterminants
Dont nous ne pouvons nous évader
Qu'en les utilisant !
Ce qui peut engendrer
Tout un mépris nationalisé et étatisé
Des faits, pourtant scotomisés ou banalisés
Soixante treize pour cent
Le travail salarié pour beaucoup de gens
Qui n'ont aucune couverture sociale
Qui n'ont aucune sécurité sociale
Cela devrait vraiment faire peur
Mais non, l'on ne perçoit pas la couleur
Marche ou crève
N'est-ce pas une société de rêve !?
Une personne sur deux
Est sans contrat de travail
Et cela n'est pas une erreur
Du monde et de ses terreurs
Comme les voitures, cinq litres au cent kilomètres
Douze kilos de CO2, émettant
Selon les bolides, tous les cent kilomètres
Comme si, réellement, rien, ne nous concernant
Et avec les jeux olynfrics, ce qui nous attend
Des tas de lobbies, dessus, nous crachant
Mais tant et tant en redemandant
Des militaires, des flics, partout
Il s'est échappé, le capital, le fou
Dix mille militaires au bas mot
Par jour
Trente cinq mille agents de sécurité intérieure
Trente trois mille agents de sécurité privée
De la prévision sans doute bien sous-évaluée
De l'état de siège et du sport
Le sport de l'état de siège
Le capital du spectacle
Le spectacle du capital
Seul son rêve est en invitation
Seul son rêve y est son invité
De cette prison et à moins de tout renverser
Personne ne peut s'en échapper !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http: //www.hiway-glk.fr/ )

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Veröffentlicht auf e-Stories.org am 01.09.2022.

 
 

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