Patrice Faubert

Paraphysique des crimes et criminels de guerre

La guerre
C'est toujours la guerre
Car cela n'est plus la société matrilinéaire
Quand personne ne savait qui était le père
La guerre
Politique, économique, psychologique
Sportive, technologique, artistique
Toujours un peu
Même si cela semble aller faussement mieux
14/18
Avec tous les fous
Car l'on ne revient pas de tout
Les mutilés, les traumatisés, les plicaturés
Ceux qui ne pouvaient plus se redresser
Des tremblements totalement incontrôlés
Astasie-abasie ne faisant que se répéter
Toute une catatonie qui fut par l'armée
Méprisée, de gens qui voulaient simuler
Pourtant
Seul un fou
Dans un tel contexte
Pouvait ne pas devenir fou
Et pour fusiller, d'autres prétextes
La guerre, pour la refuser
Il fallait être un efféminé
Vouloir se planquer
Savoir avec talent, simuler
C'était là l'avis de l'armée
Sans compter
Par l'électricité, tous les torpillés
Avec leurs cris de torturés
Par des médecins militaires
D'horribles crapules, vrais réactionnaires
Comme feu ( 1879 - 1947 ) Clovis Vincent
Avec en 1916, son électrothérapie de dément !
Tous les divers mouvements pacifistes
Ne pouvaient être ainsi que défaitistes
Cependant, il ne faut pas occulter
Tout un mouvement de fraternité
Même avant 1917, dans les tranchées
111 mutineries, de soldats par milliers
Pour une géniale grève des tranchées
Contre l'union sacrée
De l'industrie et des marchés
Car à toute guerre
Le capital sait s'adapter
Car de toute guerre
Le capital sait se glorifier
Contre toute grève
Les bourgeoisies savent s'allier
14/18, 39/45
Cela était avant
Cela était après
C'est toujours
14/18, 39/45
Avec à chaque époque
Sa mentalité propre
Avec à chaque époque
Sa façon de tuer, qui lui est propre
Et tous les disparus
Et toutes les disparues
Toutes les voix qui se sont tues
De tous les corps cachés
Tortures, massacres, tout ce qui est oublié
Ce qui ne figure jamais dans aucun dossier !
Comme encore en Syrie
Et la complice Russie
Bachar, de la connerie, un char
Et tous les complices salopards
Tous les chefs de gouvernement
Car qui gouverne ment
Sont des criminels de guerre
D'une façon l'autre, massacre permanent
En Syrie
250.000 prisonniers politiques
Et ils mangent de leurs entrailles, la colique
70 personnes dans une cellule minuscule
L'inhumanité est toujours ridicule
Et donc une totale complicité
De tous les autres pays, pourtant concernés
Sachant tout ce qui peut s'y passer
En 2015, c'est encore 14/18
Toujours dans certains pays
Et les tueurs de masse
Et l'empathie mise à la casse
Parfois, les bourreaux sont très diplômés
Comme des chefs de l'Allemagne, pays nazifié
Des Einsatzgruppen, dont 200 furent jugés
Sur 3000 membres, donc, la plupart furent acquittés
Et qui en Russie stalinienne
Avec l'aide ukrainienne, lettonne, lituanienne
Massacrèrent des juifs, au nom du nationalisme
Puis les camions à gaz
Furent remplacés par les chambres à gaz
De l'artisanat à l'industrie
De la technologie des nazis
Et à partir d'août 1941, c'était pas fini
Femmes, enfants, comme les hommes, gazés aussi
Tziganes encore plus, comparativement
Toute guerre est d'anéantissement !
Chefs des gouvernements
Chefs des administrations
Chefs des armées
Chefs des distractions
Voilà les tueurs de masse
Voilà la véritable crasse
Et tous ceux, toutes celles
Qui en votant, tout destin, scelle
Voilà bien toute cette criminalité de guerre
Ceux, celles, qui se taisent, la belle affaire !
Et la guerre économique
Et elle est toujours économique
Comme le projet du tunnel Lyon/Turin
Inutile et complètement crétin
57 km de long, au moins 30 milliards d'euros
Projet protégé par les forces militaires, tellement c'est idiot
Pourtant, trois fois moins de marchandises
Qu'il y a 20 ans, qu'on se le dise
Et à la place
C'est cela aussi qui glace
300 hôpitaux, ce serait plus beau
1200 collèges, 2000 maisons de retraite
Comme pour Notre-Dame-des-Landes, projet aussi bête
Partout la bêtise, le capital, la répète !
L'économie des transports
N'est que le transport de l'économie
Qui cherche à compenser
Du système toutes les absurdités
Et voici la lumière de bioluminescence
De certaines bactéries en luminescence
Trafic du gène de bioluminescence
72 heures de lumière comme une bougie
De la mise en culture des bactéries
L'électricité du futur
Bientôt, l'être humain en culture
Il n'y aura plus que l'artifice
La nature ne sera plus qu'un vice
Avec une contagion émotionnelle
Une sorte de peste émotionnelle
Pour et dans nos cuirasses caractérielles
Pour toi, moi, eux, ils, elles
La peste et son bacille le plus pathogène au monde
La peste qui depuis 5000 ans gronde
Mais la pire
Celle qui fait les empires
La peste politique
Politique de la peste
De l'autorité étatique
Et qui toujours, reste !
 

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "

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Veröffentlicht auf e-Stories.org am 10.11.2015.

 
 

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